vendredi 5 décembre 2008

"Nourrir l'Humanité" à l'âge urbain

Le XXIe siècle sera le siècle du passage de l'humanité à l'âge urbain.
Un nouvel "homo urbanicus" métropolitain et globalisé survivra, sur les cinq continents, à l'intérieur d'aires métropolitaines à géométrie variables. Ces espaces à venir, urbains par réduction plus que par essence, annihileront les définitions traditionnelles de la ville et de la campagne.
A l'intérieur de ces ensembles gris les problématiques agricoles seront pourtant de plus en plus prégnante.
Comment "nourrir l'humanité" si la campagne disparaît ?

Un livre de référence :

"Nourrir l'humanité
Les grands problèmes de l'agriculture mondiale au XXIe siècle"
Bruno PARMENTIER

Nourrir les Français ? La tâche est relativement facile depuis qu’a disparu la malédiction millénaire qui rendait chacun inquiet de sa subsistance quotidienne. Nourrir l’humanité ? Un défi bien plus complexe face au scandale des 850 millions de personnes qui ne peuvent manger à leur faim et aux trois milliards d’humains supplémentaires qu’il faudra nourrir en 2050. Cela frise l’impossible, alors que la planète va manquer d’eau, de terre et d’énergie et que nous devrons affronter les effets de nos inconséquences actuelles : réchauffement de la planète, pollution, érosion, perte de la biodiversité… Dans ce livre sont présentés tous les aspects de ce gigantesque défi, sans doute le plus important du XXIe siècle et pour lequel l’agriculture sera à nouveau appelée à occuper le devant de la scène. Sont ainsi exposées très pédagogiquement les questions de l’avenir des subventions agricoles au sein d’un commerce « mondialisé », des rapports de l’agriculture avec l’agro-industrie et la grande distribution, du risque de crises sanitaires de grande ampleur, de l’extension de la production OGM, mais aussi de l’émergence de nouveaux pays exportateurs (Chine, Brésil), etc. Un ouvrage aussi complet qu’accessible, qui passionnera agriculteurs et urbains, citoyens et décideurs.

jeudi 4 décembre 2008

Dépêche - La Chine prévoit d'injecter d'importants investissements dans l'agriculture

BEIJING, 5 mars (Xinhua) -- Le Premier ministre chinois Wen Jiabao s'est engagé jeudi à injecter un investissement supplémentaire de 120 milliards de yuans dans le développement de l'agriculture du pays.
S'adressant à environ 3 000 députés lors de la deuxième session de la 11e Assemblée populaire nationale (APN, parlement chinois), M. Wen a déclaré dans son rapport d'activité du gouvernement qu'un investissement de 716,1 milliards de yuans (104,6 milliards de dollars) était prévu en faveur de la production agricole, du développement des régions rurales et de l'aide aux agriculteurs en 2009, soit une augmentation de 120,6 milliards de yuans par rapport à l'année dernière.
Qualifiant l'agriculture de "fondement de l'économie", Wen Jiabao a indiqué que ces investissements faisaient partie d'un plan visant à garantir le développement stable et rapide de l'économie face à la crise financière globale.
Les fonds seront consacrés à la modernisation ou à la construction d'infrastructures publiques rurales, à l'augmentation des subventions agricoles aux agriculteurs, à l'acquisition d'outils et de machines agricoles, ainsi qu'à la généralisation des sciences et des techniques agricoles.
"Nous nous efforcerons de maintenir la superficie des terres affectées à la culture céréalière, d'améliorer le rendement unitaire, de diversifier les variétés céréalières et d'augmenter de 50 millions de tonnes notre capacité de production céréalière", a déclaré Wen Jiabao.
La Chine, pays peuplé d'1,3 milliard d'habitants, fait face à de grands défis en matière de sécurité céréalière, en raison de l'amélioration des conditions de vie, de la diminution de la superficie des terres cultivables, de la pénurie d'eau et du changement climatique.
Source http://www.french.xinhuanet.com/french/2009-03/05/content_830262.htm

2009-03-05 10:55:26

mercredi 3 décembre 2008

Agronomie La Chine étend ses terrains agricoles hors de ses frontières

BE Chine 49 >> 3/06/2008
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/54825.htm

Les dépêches suivantes concernent toutes ce sujet. Celles que l'on trouve dans la presse chinoise sont évidemment plus "mesurées" que celles des médias occidentaux. Il n'en reste pas moins que le pays est confronté à une augmentation de la consommation interne de produits agricoles (alimentaires ou non) alors que la surface totale de ses terres cultivables continue de diminuer inexorablement malgré les mesures sévères prises pour limiter l'aliénation de ces terres. Pour rappel, la Chine doit nourrir 22% de la population mondiale avec seulement 7% des terres cultivables du monde.
1 - La Chine s'apprêterait à louer des terres agricoles à l'étranger
Selon un journal pékinois du matin, le ministère chinois de l'agriculture serait en train d'examiner l'hypothèse de louer, ou même d'acheter, des terres cultivables outre mer, par exemple en Amérique latine ou dans des pays de l'ex-Union soviétique. Ces opérations permettraient à la Chine de desserrer la tenaille entre la croissance de la consommation alimentaire intérieure, qui se poursuit, et la diminution de la surface totale cultivable, due en particulier à leur grignotage continu par l'urbanisation et les infrastructures. Source : [1]
2 - La Chine s'implante partout dans le monde pour alimenter son économie
Maïs, manioc, canne à sucre, eucalyptus, palmier à huile, arbre à caoutchouc... autant de cultures indispensables à la Chine pour alimenter son économie galopante. Face à ses besoins toujours plus grands, le gouvernement chinois a déjà acquis de vastes étendues de terres cultivables à l'étranger, installant des concessions à l'échelle industrielle qui, si elles peuvent aider à l'économie des pays concernés, font également craindre pour l'environnement. De l'Asie du Sud-est à l'Afrique, la Chine s'implante partout et à un rythme soutenu, signant des séries de contrats avec les autorités locales, parfois au mépris des lois et des intérêts des populations. Ainsi au Laos, où les rizières du nord du pays ont laissé la place à de vastes plantations d'hévéas -arbres à caoutchouc-, exploités par la Chine, qui devrait consommer un tiers du caoutchouc mondial d'ici 2020.Les familles pauvres de la région voient l'arrivée des Chinois comme une opportunité de développement économique et un espoir d'amélioration de leurs conditions de vie. Mais certains agriculteurs laotiens perdent leurs terres ancestrales, ou sont contraints de devenir métayers sur leurs champs d'autrefois...Au Laos, des collines entières de forêt ont ainsi disparu pour laisser la place aux plantations d'hévéas, qui pénètrent jusque dans les réserves naturelles. Les forêts dites "secondaires", d'où sont issues herbes médicinales et plantes comestibles utilisées par des tribus locales depuis des générations, sont également rasées.Pour encadrer ce développement, l'Administration forestière chinoise a publié l'année dernière une série de règlements censés régenter l'exploitation des concessions à l'étranger. L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) réfléchit également aux moyens d'accompagner l'expansion chinoise dans le reste du monde.Car les exemples sont nombreux. En République démocratique du Congo (RDC), un géant chinois des télécommunications, ZTE International, a acheté plus de 2,8 millions d'hectares de forêt pour y planter des palmiers à huile. Au Zimbabwe, la société publique China International Water and Electric aurait acquis du gouvernement les droits pour exploiter plus de 100.000 hectares de maïs dans le sud du pays. En Birmanie, alliée de Pékin, les concessions d'hévéas ont été attribuées à au moins deux sociétés chinoises, Ho Nan Ching et Yunnan Hongyu. Les réfugiés fuyant la junte militaire affirment que l'armée exproprie de force les agriculteurs pour cultiver le latex. Au Cambodge, une société sino-cambodgienne, Pheapimex-Wuzhistan, a converti les terres de la tribu Phong en une plantation 20 fois plus grande que ce qu'autorise la loi, affirme l'organisation de défense de l'environnement Global Witness. Selon elle, cette concession dans la province de Mondulkiri empiète sur des pâturages, a conduit à la destruction de sites sacrés, et utilise des herbicides toxiques. Une autre société chinoise, dans la province de Kratie, a contourné la loi sur la taille des exploitations en s'enregistrant sous le nom de trois compagnies distinctes, assure Global Witness.A Pékin, le ministère du Commerce refuse de répondre aux questions sur l'implantation agricole chinoise à l'étranger, ou sur les pratiques des sociétés. Il se contente d'assurer qu'au Laos, les sociétés chinoises "ont très fortement à l'esprit la protection de l'environnement", et préfère souligner que les revenus liés à l'installation d'entreprises chinoises y ont été multipliés par cinq. Source : [2]
3- Une ferme chinoise produira du riz en Afrique
En réponse à la crise alimentaire globale et à la flambée des prix des denrées alimentaires, une entreprise semencière chinoise basée à Chongqing (Chongqing seed corp.) est en train de s'implanter sur 300 hectares en Tanzanie, où le manque de céréales contraste avec l'abondance des terres cultivables. Elle y cultivera à partir de 2009 du riz de variétés qu'elle a elle-même mises au point et qui sera, au moins en partie, vendu en Chine. Ce projet tanzanien s'inscrit dans un vaste programme, convenu entre la Chine et des pays africains lors du sommet de novembre 2006, prévoyant la mise en place de 10 centres agricoles chinois en Afrique. Les rendements en riz prévus (60 à 75 q/ha) sont 2 à 3 fois supérieurs à ceux couramment relevés en Tanzanie. La même entreprise, qui mène une expérience comparable au Laos depuis 2005, prévoit aussi de fournir des semences aux agriculteurs tanzaniens sous contrat, auxquels elle rachètera la récolte.L'information donne un autre exemple d'entreprise chinoise qui cultive dans les mêmes conditions du riz dans l'est de la Sibérie russe depuis 2004, sur une superficie qui atteignait 42.000 hectares en 2007. Source : [3]

Source :
[1] - Chinadialogue - 29 avril 2008 http://www.chinadialogue.cn/blog/show/single/en/1957- [2] - Nouvelobs.com reprenant une dépêche AP - 5 mai 2008- [3] - China daily reprenant une information du Chongqing evening news - 9 mai 2008
[3] - China daily reprenant une information du Chongqing evening news - 9 mai 2008
Rédacteur :
André Villalonga - science8@ambafrance-cn.org - Emilie Paniagua - science3@ambafrance-cn.org

mardi 2 décembre 2008

Vers un Crash alimentaire Mondial

Excellent reportage difusé le mardi 2 décembre sur arte et consacré aux problématiques alimentaires mondiales.
Vers un crash alimentaire d’Yves Billy et Richard Prost - Documentaire inédit français (2008, 120mn) - Rediffusion jeudi 11 décembre à 09H55
Avec les interventions de Bruno Parmentier (le bien nommé), Directeur de l’École supérieure d’agriculture (ESA)



Vers un crash alimentaire Arte Thema 02 décembre 2008
envoyé par tchelsoo
Partie 1/5
Partie 2/5
Partie 3/5
Partie 4/5
Partie 5 /5

vendredi 10 octobre 2008

dimanche 5 octobre 2008

RPC / UE / USA

La Chine, l'Europe, les Etats-Unis.
Surface, Population, Produit Intérieur Brut, Emissions de CO2

vendredi 3 octobre 2008

Le Dessous des cartes - géographie et démographie chinoises

Même émission, approche géographique cette fois.


Le dessous des cartes - Chine 1sur 2
envoyé par emipao

mardi 30 septembre 2008

Le désert de Gobi aux portes de Pékin.

Vidéo très impressionante sur les "murs de sables" au portes de Pékin.

http://www.youtube.com/watch?v=zi9s-jum9Uk&eurl=http://lewebpedagogique.com/environnement/chine-entre-sables-et-eaux/

Reproduction d'un article sur la désertification en Chine.
http://lewebpedagogique.com/environnement/chine-entre-sables-et-eaux/

Amélioration de la qualité de l’air à Beijing, et émergence d’une « conscience environnementale » du public pékinois, bilan des JO d’après le « Quotidien de Guangzhou ». Mais la fête est finie, et la capitale chinoise se retrouve face au désert de Gobi, un géant de pierres et de sables étendu sur 1,3 million de km². En 2000, Ron Gluckman, un reporter américain basé en Chine, écrit : « Le désert s’étend dans les vallées chinoises, ensable les rivières, et consume les précieuses terres cultivables. Beijing tente de répondre en développant des campagnes de reforestation massive, mais le Grand Mur Vert pourrait ne pas arrêter le sable, qui pourrait couvrir la ville dans quelques années. » Beijing, offerte aux tempêtes de sables devenues plus fréquentes entre 2000 et 2004, voit le désert se rapprocher au rythme de 3 kilomètres par an. [...]

Et si restaurer les terres gâchées est un défi techniquement réalisable, il coûtera une fortune à une puissance également engagée sur le front de l’eau. La Chine, qui en manque là où les besoins sont élevés – les ¾ des exploitations agricoles se concentrent au nord tandis que les ressources hydriques sont au sud -, projette de la construction de grands projets de transfert d’eau nord –sud ( SNWTP/ South-North Water Transfer Project ).Ces grands travaux devraient atténuer la pénurie d’eau en Chine du Nord, et protéger l’environnement. Entre le sable et l’eau, Lester Brown formule le dilemme chinois: « Stopper l’avancée du désert demandera un immense effort financier et humain, qui obligera le gouvernement chinois à faire un choix difficile: où construire les coûteux projets de détournement des eaux sud - nord, ou combattre les déserts qui progressent vers l’est et qui peuvent envahir Beijing. »
M.J.
Sources:
(1)
http://portal.unesco.org/fr/ev.php-URL_ID=33187&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html (2) http://www.earth-policy.org/Updates/Update26.htm (3) http://www.smhric.org/SMW_19.htm (4)http://www.vertigo.uqam.ca/vol5no2/art9vol5no2/dominique_simard.html (5) http://www.liberation.fr/actualite/terre/246759.FR.php http://www.rfi.fr/actufr/articles/066/article_36998.asp (6) http://www.planetpositive.ch/version_2_0/news/articles/1180/_construction_d_une__grande_muraille_verte__en_chine.html(7) http://www.rfi.fr/actufr/articles/066/article_36998.asp (8) http://www.ql.umontreal.ca/volume11/numero5/mondev11n5a.html

lundi 15 septembre 2008