Shangharrivés, Shanghallucinés, Shanghamoureux...
Urbanisme de la démesure et premières intuitions agricoles.
Shanghai, " la ville sur la mer" bourgade lacustre construite à l'extrémité d'un delta, installée sur les amoncellements limoneux chariés par le Yangtse laisse, à l'approche, apparaître encore son substrat agricole. Calés dans le Maglev (train magnétque automatisé, 330 km/h en lévitation et sans un bruit, construit en 4 ans) un paysage surprenants défile sous nos yeux : une succession anonyme de condominiums récents, de blocks tsétoungniens et d'habitats vernaculaires insalubres enchassés dans le maillage fin d'une trame potagère plus que vraiment agricole. L'eau est omniprésente et l'ami google-earth nous apprendra plus tard que tout cela est évidemment extrèmement tramé.
En cette fin de journée, l'entrée en ville est fidèle à la légende. La ville-port colonisée, brumeuse et insolente, se livre tout d'un coup, se dévêt de ses nippes et nous avale tout entier.
Nous voici dans la brume corruptrice de Shanghai la dépravée. La nuit tombe et rideau !
Demain il faudra se Shanghinstaller. A suivre.
ET SI ON ÉCOUTAIT UN PEU PLUS LES SPORTIFS BLESSÉS ?
Il y a 2 jours
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