mardi 4 août 2009

Chongqing et le Manhattanisme alpin

La topographie de Chongqing est relativement unique. Fort contraste avec les autres mégalopoles chinoises qui sont des villes de plaine : pentes raides, aucun vélo et une armée de porteurs misérables disponibles pour prendre en charge les objets les plus lourds. Autour de l’exposition "Dans la ville chinoise", Frédéric Edelmann évoquait Chongqing comme un« New-York, installé au milieu des montagnes » et le Manhattanisme alpin est bien au rendez-vous.
Des téléphériques permettent de franchir chacun des deux fleuves et pallient au manque de ponts ou de passerelles. Les vues vers les collines et la confluence sont époustouflantes.
Les gratte-ciels, poussés ici sans trame, n’ont pas la rigueur géométrique de leur homologue new-yorkais. Collés les uns aux autres, ils utilisent à plein une presqu’île assez exiguë. L’un des plus élevé, réplique du Chrysler Building, s’appelle… "New York, New York".
La copie ne vaut pas l’original mais n’est pas sans intérêt.

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