Presque caché, le fleuve est pourtant là : énorme et démesuré, couvert de péniches et hérissés de grues. La masse d’eau et la platitude extrême du territoire empêchent toute lecture du paysage de la confluence. Longeant la berge, c’est presque par accident que nous entrons dans un parc. Un parc tout neuf aménagé sur des friches industrielles et l’un des plus fin qu’il nous ait été donné de voir à Shanghai.
Hautes herbes, mares ou marécages, pontons, sentiers, bosquets ou fontaine, c’est toutes les modalités possibles d’une rencontre de la terre et de l’eau qui semblent déclinées ici.
Du renouvellement urbain et beaucoup de justesse dans la lecture du territoire : la surprise est heureuse.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire