La Chine vue des autoroutes vaut bien celle du train.
La vision est simplement plus neuve puisque si depuis une première découverte de la Chine en 2009, l’habitude est presque venue de lire le territoire par le rail, souvent à grande vitesse et à niveau constant, l’occasion ne s’était pas présentée d’effectuer un trajet au long cours sur une voie terrestre. Une escapade architecturale (voir post précédents) dans le Zhejiang en offre l’occasion.
L’autoroute, contrairement aux rails souvent cantonnés aux plaines, s’attaque sans sourciller à la moyenne montagne et aux premiers escarpements. Les autoroutes du Zhejiang filent ainsi en haut des pentes moyennes, flirtant avec les terrasses où pousse le thé. En Chine la terre cultivable est rare, les terrains plats le sont aussi.
En train, surtout dans le TGV chinois, la grande vitesse génère la surprise. Souvent, entre deux villes majeures surgissent brusquement des polarités intermédiaires inattendues : une grappe de tour qui ne s’annonce pas et qui semble vous sauter au visage, emplissant en un instant toute la fenêtre ou bien encore une pièce de campagne cultivée, à peine aperçue et si tôt disparue
La voiture réintroduit une certaine continuité. Le long du bandeau routier, à une vitesse moindre, les transitions sont plus lisibles.
L’avion survole, le train transperce et la route accompagne.
A hauteur de roue, le Zhejiang paraît très grand et la véritable logique qui préside aux différentes installations apparaît clairement : dans le territoire en ébullition chinois et dans cette zone côtière si convoitée la pente qui décide tout.
ET SI ON ÉCOUTAIT UN PEU PLUS LES SPORTIFS BLESSÉS ?
Il y a 2 jours
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