Dans les magazines glacés qu’on peut lire dans les avions, ce lieu s’appelle un "resort". Et il s’agit bien de cela, une villégiature au grand air, classieuse où 190 chambres, 11 suites présidentielles, un spa et 4 restaurants prennent t la forme de 42 villas dans un petit lotissement d’architectes verdoyant.
Cet oasis de modernité, niché dans sa vallée préservée, nous attirait depuis que nous l’avions découvert l’an dernier, au Grand Palais à Paris, lors de l’exposition "dans la ville chinoise".
Presqu’inaccessible sans chauffeur particulier, c’est après quelques détours que nous nous présentons, ce dimanche matin, devant la grille de ce lotissement sécurisé.
Le staff, armée de petits soldats du marxisme/capitalisme à la chinoise, nous accueille dans son très élégant ensemble noir orné d’une étoile rouge (on est quand-même en Chine communiste). Ici tout le monde sourit, et parle anglais, évidemment.
Les aménagements sont beaux mais l’architecture des villas est inégale : hangars décorés de bambous, gimmicks modernistes montés en parpaings ou véritables innovations spatiales.
Les 12 maisons d’origines ont été copiées (chacune de 5 à 6 fois) dans ce qui ressemble à une extension du projet. Tant qu’à copier, retrouver ici une villa Savoye, une villa Tugendat ou une Fallingwater house à la Franck Lloyd Wright aurait été plus amusant.
Un sentier privé, et très escarpé, permet aux hôtes de rejoindre la grande muraille. Ce que nous fîmes pour apercevoir l’ensemble avant de redescendre doucement vers le village en contrebas.
Nous franchissons la grille, le garde nous salue. Incroyable… nous sommes toujours en Chine.








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