Quelques bateaux de pêches familiaux, des monceaux d’ordures, un marché aux poissons et d’improbables groupes de femmes qui, à l’ombre des arbres, séparent déchets de plastiques et petites ablettes pourries.
A son extrémité, le canal fabrique un lieu : une écluse, des chemins creux qui serpentent dans les roseaux, deux étendues d’eaux jaunes allongées et face à face. En chemin, nous avons croisé un golf de bord de mer. Les avions qui décollent de l’aéroport de Pudong tout proche passent au-dessus de nos têtes. Le village borgne et ses trois hôtels fermés ne peuvent nous détromper. Il s’agit là d’un emplacement exceptionnel.
Quand dans 15 ans, Shanghai urbanisera son bord de mer.


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