Celui de la Poste Centrale de Shanghai, 276 Bei Suzhouhe Lu. Construite en 1924 par Stewardson & Spencer architectes, la poste de l’ex-concession internationale ,« superbe édifice classique orné d’une colonnade sur deux façades principales » (in Françoise Ged Shanghai Portrait de Ville), n’a pas changé de fonction.
C’est un grand bureau de poste avec ses guichets d’époque, ses mosaïques et la fraicheur bienfaisante de ces bâtiments anciens, pachydermes sympathiques aux murs épais. Le bâtiment accueille un musée du timbre poussiéreux (attention, fermé les lundis et mardis) sans autre intérêt que de donner libre accès à la terrasse du bâtiment.
Sur ce vaste toit s’installèrent pendant la seconde guerre mondiale des mitraillettes japonaises. Un curieux film historique, et de propagande, nous montrent les sacrifices glorieux qui permirent sa libération. Les héros ne meurent jamais en vain, aujourd’hui « il y pousse du raisin ».
Depuis la terrasse donc, c’est un nouveau regard qui nous est offert.
Ce n’est pas la vue d’avion des très grandes tours de Pudong, les perspectives alpestres des grands hôtels de People’s Square, la ville en coupe des autoroutes surélevées mais un point de vue presque habituel. C’est Paris depuis le dernier étage de Beaubourg, les villes européennes depuis les tours de leurs cathédrales, les échappées visuelles des fenêtres des chambres de bonnes.
C’est habituel, mais ici c’est presque incroyable.
ET SI ON ÉCOUTAIT UN PEU PLUS LES SPORTIFS BLESSÉS ?
Il y a 2 jours
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