« 750 millions de Chinois (plus de la moitié de la population) vivent à la campagne. Le revenu annuel moyen des paysans est de 592 dollars, contre 1 900 dollars en milieu urbain.
23 000 manifestations (en chute de 20 %, selon les statistiques officielles) ont été recensées en Chine en 2006. La moitié ont eu lieu dans les campagnes. 80 % des 13 millions de pétitions envoyées en 2005 au Parti communiste chinois concernaient la saisie des terres. » Libération 17 fév. 2007
Voilà quelques-unes des raisons qui nous amènent très loin de Shanghai, dans une région les plus pauvres de Chine : Lijiang, province du Yunnan.
La vieille ville de Lijiang présente une continuité bâtie assez rare en Chine, une urbanité « traditionnelle » conservée. Classée patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco, elle a été en grandes parties reconstruites après un tremblement de terre en 1996. Les chantiers en cours expliquent assez bien la mentalité chinoise vis-à-vis du caractère historique d’un site ou des constructions : l’emplacement d’abord et la réalisation du bâtiment elle-même ensuite. Sur les chantiers les charpentes sont entièrement assemblées à la main (certains troncs sont même sciés sur toute leur longueur avec de grandes scies à bras).
L’ensemble est cohérent, assez agréable tout d’abord mais marchant le long des rues, « Latte, esspresso, OK ? You want Latte OK ? », l’on découvre très vite que la vieille ville n’est plus qu’une coquille vide entièrement dévolue au tourisme : un Yunnan Circus bâti et en plein air.
ET SI ON ÉCOUTAIT UN PEU PLUS LES SPORTIFS BLESSÉS ?
Il y a 2 jours
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