Passage à Suzhou, ville des canaux et des jardins à l'ouest de Shanghai.
Le texte de Frédéric Eidelmann en bandoulière.
« Parfois, il faut accepter la coexistence de points de vue antagonistes sans chercher à résoudre des équations dont la solution, s’il y en a, appartient au futur. En revanche, nous pouvons dresser un constat simple : l’image que donne le Chine d’elle-même, comme l’image même plurielle que s’en font les observateurs extérieurs, est lacunaire et fausse à l’instar de ces cartes postales qui, en focalisant l’attention sur un fragment de réalité, finissent par évacuer l’essentiel. Ainsi en est-il de ces photos de pékin ou des canaux de Suzhou, cadrées pour éliminer les tours et les gratte-ciels devenus l’ordinaire des cités. Mieux encore, ou pis, elles laissent supposer la permanence d’une Chine qui, pour l’essentiel n’est plus et, par définition, elles ne donnent aucune des clefs de compréhension d’un pays qui se trouve isolé par ses langues et son écriture que bien trop peu de gens s’efforcent de comprendre. »
Frédéric Edelmann – Questions sur la mutation d’un empire in « Dans la ville chinoise » - catalogue de l’exposition tenue à la cité de l’architecture et du patrimoine en 2008
On nous avait décrit une Venise chinoise et nous avons découvert tout autre chose... Chine rêvée, chine réelle.
ET SI ON ÉCOUTAIT UN PEU PLUS LES SPORTIFS BLESSÉS ?
Il y a 2 jours
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