L’agriculture du Yunnan frappe par d’abord par son échelle. Les parcelles cultivées paraissent minuscules (rarement plus d’un demi-hectare) et des cultures variées se répartissent dans les quelques plaines de cette région de moyenne montagne.
Ensuite, ce sont les pratiques développées ici qui étonnent : terre retournée à la bêche, labours réalisés avec l’aide de gros buffles ou de petits motoculteurs, battage du blé à même le sol des routes, élevage pastoral sauvage.
Plus qu’une région agricole c’est une terre paysanne que nous découvrons. Et même si les paysans ont des vélos électriques et des téléphones portables, c’est une vraie ruralité vivante et habitée qui existe ici : plutôt Confédération Paysanne que Fnsea.
Le tourisme global et l’agriculture paysanne, la juxtaposition pourrait être surréaliste. Cette superposition d’échelles et de temporalités donne plutôt l’intuition que si révolution verte il y avait ici, elle ne prendrait pas forcément la forme de celle que nous avons connue en Europe.
Le nouveau « grand bond en avant » cela pourrait être de faire l’économie du passage par le productivisme pour revenir à la paysannerie et d’inventer tout de suite et maintenant une ruralité du XXIe siècle.
Pour finir, le conseil de l’été pour améliorer votre bilan carbone :
en clignant un peu les yeux et en prenant les longs rubans de polyéthylène pour des lavandes, il y a soudain un peu de Provence ici. Le Yunnan, c’est un peu la Drôme mais en plus loin. Alors, cet été tout le monde en train.
ET SI ON ÉCOUTAIT UN PEU PLUS LES SPORTIFS BLESSÉS ?
Il y a 2 jours
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