...debout, les forçats de la faim.
Premier mai dans un pays toujours officiellement communiste.
On nous avait promis une ville morte et des retours géants des populations migrantes vers leurs campagnes d'origine. Habituellement le mois de mai est l'occasion d'une semaine de congé (comme pour le nouvel an chinois), qui laisse les grandes villes dans un état de nonchalance inhabituelle. Il n'en a rien été.
Cette année, le gouvernement a en effet annulé la semaine de congé du mois de mai et les préparatifs de l'expo universelle exigent tous les sacrifices.
La ville est un gigantesque chantier, qui ne ferme pas. Tout se construit ou se réhabilite. Le béton est coulé, le sol est fouillé, les canalisations enfouies, les façades miroir des skyscrapers posées, de jour comme de nuit.
Dans les rues, des tôles protègent des matelas aménagés à même les trottoirs. Sur le site de l'expo les dortoirs géants permettent un chantier permanent.
Premier mai de travail dans un pays où la principale richesse est bien la quantité presque inépuisable de mains et de destins, de courage et d'espoir, d'obéissance et de soumission.
ET SI ON ÉCOUTAIT UN PEU PLUS LES SPORTIFS BLESSÉS ?
Il y a 2 jours
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